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Plusieurs centaines de personnes se sont massées au passage de l'armée. Des Chinois Hans, qui se disent menacés depuis ce week-end, ont salué ce déploiement de force. L'expression de leurs visages tranchait avec celle des habitants ouïgours assistant à ces mouvements de troupes.
"Cela m'effraie, et je pense que c'est voulu. Que pouvons-nous faire contre tant de soldats", dit Adila, une Ouïgoure.
Son mari, un chauffeur routier, a été emmené par la police lundi alors qu'il rentrait juste de la ville de Yili, ce qui le disculpait de toute participation aux affrontements de dimanche, ajoute-t-elle. "Il travaille pour un patron Han, mais je ne suis pas sûre que nous pourrons travailler désormais avec des Hans. Ils nous haïssent et nous avons peur d'eux", poursuit Adila. Li Zhi, qui dirige le Parti communiste à Urumqi, a annoncé mercredi qu'il tenterait d'obtenir la peine de mort contre les émeutiers qui, a-t-il dit, ont eu recours à des "moyens cruels" et ont assassiné des habitants de la ville. Turkonate, un jeune homme d'une vingtaine d'années, affirme que les policiers chinois emmènent tous les jeunes gens qui portent des blessures récentes et qui n'ont pas de papiers sur eux. "Je ne sais pas comment tout cela va finir", dit-il. Dans une démonstration d'unité ethnique, la télévision chinoise a diffusé des images du maire de Shanghai Han Zheng et du chef local du Parti communiste Yu Zhengsheng se rendant dans des restaurants tenus par des Ouïgours dans la capitale commerciale de la Chine.